Alan poursuit ses études de droit à Oxford. Il a obtenu la bourse Herbert Smith Freehill Entente Cordiale qui lui permet de financer en partie ses études. Il aura ensuite la chance d'acquérir une expérience professionnelle à l'international dans le cadre du programme. Il partage à travers son blog son parcours et note les différences entre les approches françaises et britanniques.
Suite à mon admission au sein du Magistère et l'obtention du Master 2 DJCE de l'Université de Montpellier, je poursuis aujourd'hui mes études au sein du programme Magister Juris (LL.M.) de l'Université d'Oxford. Après avoir obtenu le certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA) en octobre 2016, je souhaitais en effet acquérir de nouvelles connaissances dans un système juridique différent (Common Law) mais surtout découvrir une nouvelle culture.
Ainsi, j'ai actuellement l'occasion de m'imprégner non seulement des méthodes d'enseignement britanniques mais également de profiter du statut d'étudiant au sein de cette université mythique. Les avantages y sont nombreux : accéder librement et gratuitement aux monuments historiques de la ville, visiter le College Christ Church où ont été tournées certaines scènes de Harry Potter et pouvoir arborer le hoodie aux couleurs de l'Université !
L'aspect financier mis à part, mon choix s'est donc naturellement porté sur une formation de type LL.M au Royaume-Uni. Tout d'abord, la "branche britannique" de ma famille à toujours suscité ma curiosité, accrue par plusieurs séjours à Londres. De façon plus pragmatique, ayant obtenu le CAPA en France, cette formation m'offre également l'opportunité de passer l'examen d'équivalence (Qualified Lawyer Transfer Scheme) afin de devenir solicitor .
Le Magister Juris (LL.M) de l'université d'Oxford était mon premier choix en raison de la renommée du diplôme et de l'institution; mais je dois reconnaître que cette année dépasse mes espérances. Passée la découverte des interminables listes de lectures (plusieurs centaines de pages à lire avant chaque cours) et des nombreux essais à rédiger, les étudiants étrangers s'habituent rapidement au rythme de l'Université.
En effet, les cours sont particulièrement intéressants et stimulants - la méthode d'enseignement impliquant de nombreuses interactions entre les professeurs et étudiants notamment durant les tutorials (cours particulier avec seulement deux à cinq étudiants).
Ainsi, ces premiers mois m'ont permis d'apprécier les différences majeures entre les facultés de droit françaises et britanniques, ces dernières privilégiant largement l'échange et les débats entre les étudiants. De même, les thématiques juridiques sont abordées d'une manière radicalement différente.
En effet, la méthode française semble axée principalement sur l'apprentissage de la règle de droit et de la méthode juridique quand la méthode britannique incite les étudiants, dès la première année, à critiquer la règle de droit et à la remettre en cause. Chaque disposition est abordée de manière transversale et critiquée d'un point de vue juridique mais également économique et parfois social.
L'existence de nombreuses societies organisant de nombreux événements permet de rencontrer des étudiants de tous horizons mais également d'être directement au contact d'alumnis désormais professionnels (solicitors, barristers).
Comme en témoigne cet article, j'ai profondément conscience de la chance qui est la mienne d'avoir obtenu la bourse d'études Entente-Cordiale, bourse sans laquelle je n'aurais pu appréhender mon arrivée sur Oxford de la même façon.
Le programme Herbert Smith Freehills Entente Cordiale offre une bourse prestigieuse pour financer vos études au Royaume-Uni avec l'opportunité d'acquérir une expérience professionnelle à l'international.
Pour en savoir plus, consultez notre page sur la bourse Herbert Smith Freehills Entente Cordiale.