De Guest blogger

22 février 2021 - 14:39

Double Cursus

Lauréate de la Bourse Entente Cordiale pour l’année 2019-2020, j’aimerais partager avec vous mon expérience à la London School of Economics (LSE) dans le cadre du double master Urban Policy, de Sciences Po et de la LSE. En effet, cette année d’étude au Royaume-Uni a été une formidable expérience à la fois sur le plan académique mais aussi culturel et relationnel. 

L’approche de l’enseignement au Royaume-Uni

Elle diffère de celle de Sciences Po car elle incite les étudiants à être plus indépendants. Le nombre d’heures de cours est très réduit ce qui offre la possibilité de passer plus de temps à la bibliothèque pour s’informer sur des sujets qui nous intéressent personnellement. J’ai trouvé ce temps précieux, car je préparais un mémoire de fin d’étude sur les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et souhaitais consacrer un temps important à ce sujet. L’approche des sujets urbains est également différente. Par exemple, la culture « public-privé » est nettement plus présente dans les politiques urbaines anglaises. Cette année m’a ainsi permis de découvrir de nouveaux défis urbains propre au Royaume-Uni mais également, au travers de cours optionnels, aux villes africaines.

Ce que je retiens de ce double diplôme c’est avant tout sa dimension comparative et la vision très complète des politiques urbaines qu’il m’a apporté.

C’est un formidable atout pour trouver des solutions innovantes aux défis des villes françaises aujourd’hui. 

Une expérience internationale

Etudier à la LSE c’est également évoluer dans un milieu très international, tant dans le corps enseignant que parmi les étudiants. C'est aussi une opportunité d’élargir ses horizons. Londres est une ville multiculturelle, ce qui se ressent dans la diversité de ses quartiers, événements festifs, musées, restaurants, mais également dans les très belles rencontres que j’ai pu faire. Cette année a aussi été l’occasion de visiter l’Angleterre et j’ai adoré découvrir Portsmouth, Oxford et Liverpool.  

Une vie associative riche

La vie associative de la LSE est très riche. J’ai pu m’investir dans l’association de mon master et organiser un voyage à Kiev (qui n’aura finalement pas eu lieu à cause de la pandémie) et partager ma passion pour la voile avec des étudiants de tous les horizons à la Marine Society. 

Même en temps de crise...

La crise de la COVID19 a certes mis un terme anticipé à mon expérience londonienne mais elle n’a pas coupé les relations nouées à la LSE et nous avons su trouver, ensemble, des solutions pour réaliser nos mémoires de recherche dans une situation inhabituelle. 

Aujourd’hui, je suis urbaniste dans une agence d’innovation territoriale et urbaine et ce double-diplôme a fortement contribué à mon orientation professionnelle. En effet, j’ai trouvé à Sciences Po et à la LSE, à Paris et à Londres, dans mes lectures, dans mes rencontres, des clés pour comprendre les problèmes urbains de notre temps grâce à la dimension internationale et comparative de ce double diplôme. Je souhaite donc continuer dans cette voie en travaillant dans le domaine de l’innovation. 

Je suis extrêmement reconnaissante envers le British Council de m’avoir aidée à rendre cette expérience possible. Je continuerai à contribuer au réseau des UK Alumni, en participant à des événements et rencontres, ou en les organisant, afin de faire vivre les relations franco-britanniques, car je pense que ces deux pays ont beaucoup à apprendre l’un de l’autre.